Le gouvernement est peu favorable à la délocalisation de la Renault Clio à Bursa en particulier en raison du prêt consenti l'année dernière au constructeur et dont la contrepartie était le maintien des usines d'assemblage sur le territoire français.
Christian Estrosi, ministre de l'industrie, reçoit aujourd'hui les représentants des sous-traitants et la direction de Renault. Nicolas Sarkozy recevra mercredi Patrick Peletat le directeur général de Renault.
Renault défend son projet de délocalisation de la production de la Clio par le développement à Flins d'un centre de production de voitures et de batteries électriques; Renault, Nissan, le CEA et le fonds stratégique d'investissement (FSI) ont dans cette optique signé une lettre d'intention pour la création d'une co-entreprise. L'Etat devrait accorder un prêt à taux bonifié, d'un montant maximum de 150 millions d'euros pour la mise en oeuvre de ce projet.
Cependant, le gouvernement estime que Renault dispose de suffisamment de sites de productions en France pour ne pas délocaliser l'assemblage de la Clio en Turquie.
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